Du 23 au 25 septembre 2025, Enda Graf Sahel a organisé un séminaire à Oussouye et Diembéring, en partenariat avec les coachs locaux et les acteurs de la zone, avec l’appui du GPN. Cet événement s’inscrit dans une démarche plus large : renforcer les postures d’accompagnement, valoriser les dynamiques locales, et ancrer nos pratiques dans une approche à la fois sensible, participative et innovante.

Un séminaire au cœur des enjeux du changement

Pendant trois jours, les participants ont exploré des thèmes centraux pour Enda Graf Sahel :

• L’écoute active et la communication comme leviers de changement, en s’appuyant sur des outils traditionnels et numériques (causeries, réseaux sociaux, plateformes collaboratives).
• La mésologie, une approche qui étudie le lien entre les humains et leur milieu, pour mieux comprendre comment les pratiques locales préservent l’équilibre écosystémique.
• Les valeurs, croyances et responsabilités partagées, essentielles pour co-construire des solutions adaptées aux réalités des communautés.
• La capitalisation des savoirs, à travers des méthodes comme les fiches d’expérience, les vidéos participatives et les cartes mentales, pour valoriser les initiatives locales et en tirer des enseignements durables.

Des rencontres inspirantes

Le séminaire a été marqué par des moments forts, notamment :

• La visite du musée de Diembéring, qui a permis de découvrir l’organisation sociétale diola et son rapport unique à la terre.

• La rencontre avec le roi de Calobone, figure emblématique de la gouvernance traditionnelle. Son rôle de médiateur et de gardien des traditions a illustré comment la culture diola protège l’écosystème à travers des rites, des règles sociales et une spiritualité ancrée dans le respect du vivant.

À Oussouye, l’environnement et la culture ne font qu’un : les rizières, les forêts sacrées et les mangroves sont préservées grâce à des savoirs ancestraux et des pratiques communautaires. Chaque geste quotidien y devient un acte de préservation, et chaque échange, une opportunité d’apprentissage mutuel.

Ce que ce séminaire nous rappelle

• Accompagner, c’est d’abord écouter et comprendre avant d’agir, en s’appuyant sur les compétences locales et les dynamiques existantes.
• Communiquer, c’est relier les mondes : entre tradition et modernité, entre acteurs locaux et partenaires, entre savoirs ancestraux et innovations numériques.
• Préserver, c’est reconnaître la valeur de ce qui nous relie : la terre, les traditions, et les aspirations communes pour un avenir durable.

Vers une capitalisation et une communication renforcées

Ce séminaire a aussi été l’occasion de renforcer les capacités des équipes et des relais communautaires à utiliser des outils de communication adaptés (traditionnels et numériques) et à capitaliser sur les expériences locales. En s’appuyant sur des méthodes comme la recherche-action transformative et le suivi-évaluation participatif, Enda Graf Sahel continue de promouvoir une approche où le changement est co-construit, où chaque acteur devient un ferment de transformation.

Prochaine étape : mettre en œuvre les engagements pris lors du séminaire, notamment en renforçant les partenariats locaux et en valorisant les initiatives porteuses de sens.

Les 24 et 25 juillet 2025, Enda Graf Sahel, en partenariat avec GPN, a organisé un atelier de formation dédié à 25 déclarants responsables d’écoles privées communautaires de l’IEF des Parcelles Assainies. Ces deux journées de travail ont marqué une étape décisive vers une meilleure structuration et reconnaissance de ces écoles au sein du système éducatif sénégalais.

Grâce à l’intervention éclairée du Dr Jean Martin Coly, docteur en sociologie, spécialiste du management des organisations, de la sociologie de l’école et de la résolution de problèmes, les participants ont été outillés pour rédiger leur propre projet d’établissement, véritable levier pour améliorer la gouvernance des écoles et répondre aux attentes institutionnelles. Ce travail personnalisé est un premier pas vers une reconnaissance officielle durable

L’atelier a également été marqué par une forte dynamique collaborative entre les déclarants et l’équipe de Enda Graf Sahel, qui, ensemble, ont œuvré  à tracer des perspectives de mutualisation de leurs efforts allant dans le sens de la reconnaissance de ces écoles. L’idée forte qui en ressort : les écoles privées communautaires ne doivent pas se percevoir comme concurrentes, mais comme partenaires agissant pour une même cause — celle d’une éducation inclusive, équitable et ancrée dans les réalités locales pour la formation du citoyen

En favorisant le dialogue, le partage de ressources et la création de réseaux, cette initiative ouvre la voie à une reconnaissance institutionnelle construite collectivement et portée par les acteurs de terrain eux-mêmes.

Le collectif PRATAM (Potentiels de Résilience et d’Autodétermination des Territoires Agroécologiques Menacés), a organisé, au Cap Skriring du 18 au 22 mars, un atelier basé sur une méthode collaborative de “visioning” nommée idéotypage. Cette méthode consiste à imaginer le futur désiré d’un système agricole, alimentaire ou d’un territoire pour répondre aux enjeux globaux de durabilité de la Casamance.

De nombreux sujets ont été abordés, comme la gouvernance halieutique, la valorisation des produits du terroir, la vulgarisation des pratiques agroécologiques et la valorisation des espaces forestiers. Par la voix de son président, Enda Graf Sahel, présente durant tout l’atelier, a porté au cœur des débats les thématiques de gouvernance, d’identité et de valeurs socio-culturelles.

L’ONG a élargi et renforcé, durant cet atelier, la plateforme des acteurs d’Oussouye, qui organise et facilite le dialogue territorial et les synergies concrètes. C’est à partir de ce groupe, qu’elle compte avancer dans le projet de recherche action transformative pour la démocratie qu’elle porte. Dans ce cadre, les acteurs du territoire seront les co-chercheurs de cette recherche. Une première étape consistera à partager les idéotypes et ancrer la recherche dans les différentes sphères des acteurs d’Oussouye.

Jean Luis Bato co-fondateurs de l’association Solidarité, aujourd’hui SOL et son épouse Francine Bato, sont en séjour au Sénégal pour visiter les chantiers de  SOL. Bien qu’étant totalement en retrait des activités de SOL, leur présence témoigne de l’intérêt qu’ils portent aux initiatives en cours. Ils en ont également profité pour passer dans les locaux de enda graf sahel afin de témoigner leur amitié à enda graf sahel et à son Président Emmanuel Seyni Ndione. 

Cette rencontre amicale a été émaillée d’échanges enrichissants autour de l’impact de l’après développement sur  l’environnement, le milieu. Partageant ainsi la même conviction que le modèle de développement actuel constitue une menace pour la planète et doit être réinventé.

enda graf sahel et SOL renforcent leur engagement commun à explorer et promouvoir des alternatives pour une société durable, solidaire et respectueuse du milieu.

Du 02 au 05 mars 2025, une mission de benchmarking sur le biogaz a été menée à Saint-Louis en collaboration avec LuxDev. Cette mission a permis de visiter l’Université Gaston Berger (UGB), qui offre des équipements en énergies renouvelables et mène des recherches sur le biogaz. Elle a également inclus un échange enrichissant avec l’entreprise BSBBIO, spécialisée dans la conception, l’installation et la maintenance de systèmes de biogaz.

L’objectif : analyser les approches pédagogiques, les équipements et les compétences clés nécessaires pour promouvoir cette énergie renouvelable.

Déroulement de la première journée de formation destinée aux jeunes sélectionnés dans le cadre de initiative FIT! Sénégal dans la région de Séhiou.

Cette session axée principalement sur l’initiation à l’esprit entrepreneurial, a pour but de clarifier auprès des participants la véritable définition d’une entreprise. Pour renforcer ces apprentissages, des activités interactives sont mises en place, telles que des travaux de groupe et des séances théâtrales. Ces exercices pratiques se sont révélés particulièrement pertinents dans la mesure où ils ont permis aux jeunes d’illustrer concrètement les concepts abordés et de mettre en pratique leurs nouvelles connaissances.

La journée a non seulement favorisé une compréhension approfondie de l’entrepreneuriat, mais elle a aussi stimulé la créativité et la collaboration grâce à des méthodes pédagogiques dynamiques.